Maintenant que Postgres fonctionne nous pouvons créer quelques bases de données pour nous faire la main. Ici, nous décrivons les commandes simples de gestion d'une base de données.
La plupart des applications Postgres supposent que le nom de la base, s'il n'est pas spécifié, est le même que celui de votre compte sur l'ordinateur.
Si votre administrateur ne vous a pas donné les droits de création de bases, vous devrez demander quel est le nom de la base de données qu'il vous a attribué. Si c'est le cas, vous pouvez sauter les sections sur la création et destruction des bases.
Si vous voulez créer une base nommée mydb, vous pouvez le faire en tapant les commandes suivantes :
% createdb mydb |
Si vous n'avez pas les privilèges requis pour créer la base, vous verrez apparaître :
% createdb mydb WARN:user "your username" is not allowed to create/destroy databases createdb: database creation failed on mydb. |
Postgres vous permet de créer une base dont vous devenez aussitôt l'administrateur. Un nom de base doit commencer par un caractère alphabétique et comprendre au plus 32 caractères. Chaque utilisateur n'a pas l'autorisation de devenir administrateur de la base. Si Postgres refuse de créer des bases pour vous, l'administrateur du site doit vous accorder les permissions de création de bases.
Une fois créé une base, vous pouvez y accéder :
lancer le Postgres terminal monitor program (psql) qui vous permet de façon interactive d'entrer, éditer, et exécuter des commandes SQL.
écrire un programme C utilisant la bibliothèque de subroutine LIBPQ. Ceci vous permet de soumettre des commandes SQL depuis C et d'obtenir des réponses dans votre programme.
% psql mydb |
Welcome to the POSTGRESQL interactive sql monitor: Please read the file COPYRIGHT for copyright terms of POSTGRESQL type \? for help on slash commands type \q to quit type \g or terminate with semicolon to execute query You are currently connected to the database: template1 mydb=> |
Ce prompt indique que le terminal monitor est à l'écoute et que vous pouvez saisir des requêtes SQL dans un espace de travail qu'il maintient. Le programme psql répond aux codes d'échappement qui commencent par le backslash, "\". Vous pouvez par exemple obtenir de l'aide sur la syntaxe des différentes commandes SQL de Postgres en tapant :
mydb=> \h |
mydb=> \g |
mydb=> \i fileName |
mydb=> \q |
Si vous êtes l'administrateur d'une base vous pouvez la détruire en utilisant la commande Unix suivante (ici : cas d'une base nommée mydb) :
% destroydb mydb |